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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 13:33

Le taux de grève le 31 janvier 2012 s'établit à 8,06% à la DGFIP( chiffres nationaux)

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 11:32

Bandeau Intersyndical-copie-1Les organisations syndicales Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, FO DGFiP, CFDT Finances Publiques, CFTC Finances Publiques, UNSA DGFiP et CFE-CGC lancent un « manifeste de l’agent des finances publiques » (à signer en ligne) et des « états généraux du manifeste » (réunions sur tout le territoire).

Manisfeste intersyndical


Signez le manifeste en ligne : http://petitiondgfip.fr/index.php?p..

Voir les signataires

Pourquoi un « manifeste de l’agent des finances publiques » ?

Les agents des finances publiques exercent au sein de la DGFiP des missions centrales et véritablement prioritaires pour l’action publique et la vie en société. Mais ces missions sont mal connues. Pire, elles sont même trop fréquemment l’objet d’idées fausses qui véhiculent une image erronée et particulièrement éloignée de la réalité.

En outre, les décisions des gouvernements successifs n’ont eu de cesse de réduire les moyens alloués à la DGFiP et ont entretenu les idées fausses sur l’administration fiscale et financière, encore et toujours considérée comme un réservoir de suppressions d’emplois alors que la charge de travail et que sa complexité ont atteint un niveau record, que le besoin d’une administration fiscale et financière forte a rarement été aussi évident que dans le contexte actuel et que les moyens humains et matériels ont rarement été aussi faibles au regard des enjeux.

Pour les organisations syndicales de la DGFiP, il faut mettre un terme à cette déconsidération et lui opposer le caractère central des missions de la DGFiP et l’absolue nécessité d’en renforcer les moyens humains, matériels et juridiques. Il faut aussi permettre aux agents d’exprimer leur exigence de voir prise en compte ce besoin de reconnaissance. Ce sont les objectifs de ce manifeste.

Des « états généraux du manifeste de l’agent », comment ?

Ce « manifeste » doit être porté à la connaissance de tous les agents des finances publiques. Ceux-ci doivent également exprimer leurs attentes et leurs revendications et s’assurer qu’elles ont été entendues. C’est l’objectif des « états généraux » du manifeste. Ceux-ci prendront la forme de tournées de services et de réunions d’informations unitaires par les sections locales qui seront l’occasion de les faire remonter, au plan local puis au plan national.

Ces états généraux se tiendront au cours des prochains mois, au moment où la Direction générale prépare une « démarche stratégique », et alors que les orientations budgétaires pour 2014 (et leur impact sur les emplois, les moyens, les promotions et la rémunération) se préparent. Après une journée de grève nationale le 27 novembre et de nombreuses actions locales contre les suppressions d’emplois et la réduction des moyens, les « états généraux » et le « manifeste » constituent une action inédite qui seront ponctuée d’initiatives en direct du public et des élus et, au printemps, d’un temps fort national.

Les organisations syndicales Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, FO DGFiP, CFDT Finances Publiques, CFTC Finances Publiques, UNSA DGFiP et CFE-CGC appellent les agents :

  • à signer massivement et diffuser le « Manifeste de l’agent des finances publiques »
  • à participer nombreux aux initiatives et réunions qui seront organisées dans les prochains mois dans le cadre des « états généraux » de ce manifeste.

Signez le manifeste en ligne : http://petitiondgfip.fr/index.php?p..

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 16:43

22 janvier 2013 Déménagements quimperois pour le pôle contrôle expertise et la 3ème brigade de vérifications

carton déménagement

Le déménagement de ces services a commencé pour quitter les ALGECO qu'ils occupaient depuis juin 2010.
La brigade rejoint cette semaine l'immeuble de la direction, rue des Réguaires.
Le pôle CE s'installera dans les locaux de Ty Nay à Quimper d'ici fin février.
Bonne installation et merci à l'ensemble des agents et des services impactés par ces réinstallations.
Les annuaires sur Ulysse 29 seront mis à jour dans les meilleurs délais.

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 19:07

 

Monsieur le directeur général,

La CFDT Finances publiques souhaite attirer votre attention sur la situation réelle des emplois à la DGFIP. Comme vous le savez, au fil des différentes commissions administratives paritaires traitant des mutations des agents de catégorie B et C des deux filières, l’administration a communiqué aux élus des personnels une série de tableaux montrant la différence existant entre les emplois implantés et les emplois réels (TAGERFIP), dans chaque catégorie et chaque filière.

  lettre du 9 01 2013

 

Ainsi, le TAGERFIP traitant des personnels de catégorie B de la filière fiscale montre une situation calculée en mai 2012, projetée en septembre 2012. Il fait apparaître une différence de – 650 emplois. De même, le TAGERFIP concernant les personnels de catégorie C de la filière fiscale, fait apparaître une situation calculée en octobre 2012, projetée après le mouvement du 1er janvier 2013, et montre une différence de – 700 emplois.

Concernant la filière gestion publique, les documents fournis fin novembre, et la situation projetée après le mouvement d’avril 2013, mettent en lumière des différences s’élevant à -430 emplois concernant les agents de catégorie B, et - 600 pour les agents de catégorie C.

Au total, ces tableaux font donc apparaître un déficit de recrutement de 2380 « équivalents emplois plein temps » pour les corps B et C des deux filières de la DGFIP, par rapport aux emplois implantés qui lui ont été alloués par la Loi de Finances votée par le Parlement.

La CFDT Finances publiques appelle l’attention de la direction générale sur la situation des missions et des conditions de travail des agents de la DGFIP depuis plusieurs années. Comme l’a clairement démontré l’enquête menée sur ce dernier sujet, par la CFDT Finances publiques en 2010/2011, cette situation a un lien direct avec les suppressions massives d’emploi dont la DGFIP n’a cessé de faire l’objet.

Elle conduit nos collègues à ne pouvoir remplir leurs missions qu’au prix d’un sur-investissement personnel permanent. Toujours comme l’a montré l’enquête précitée, ce sur-investissement ne manque pas d’avoir, à son tour, des conséquences sur leurs conditions de vie au travail, et plus grave, par contrecoup, sur leur santé.

Nous avions bien entendu les déclarations de principes selon lesquelles les choses allaient changer par rapport au passé. Elles semblent, pour l’instant, n’appartenir qu’au registre déclaratoire. Mais le ministre ayant déclaré que « la DGFIP était au cœur de la République », la CFDT Finances publiques estime qu’il est inacceptable que les recrutements soient réduits de manière drastique, au travers des chiffres exposés par la présente lettre, mais aussi des listes complémentaires non convoquées, etc… D’ailleurs, dès le mois de juin 2012, la CFDT avait alerté les personnels de la DGFIP sur le risque du gel des recrutements B et C.

Au plan du dialogue social, le décret n°28-451 du 28 mai 1982 précise que les représentants du personnel doivent obtenir de l’administration toutes les informations nécessaires pur remplir leur mandat. En l’espèce, une information très importante a été segmentée en 4 documents successifs, s’étalant de mai à novembre, d’une manière dont il est difficile de penser qu’elle est fortuite.

Cette distorsion, chiffrée en milliers, entre les emplois implantés au titre de la Loi de Finances et les emplois réels dans les services soulève, d’ailleurs, d’autres interrogations. Les plus importantes sont :

  • Pour quoi la DGFIP n’a-t-elle pas mis en place ces 2480 emplois de catégorie B et C en 2012, qui du coup seront certainement perdus ?
  • En termes financiers, quel est le montant des économies budgétaires correspondantes ?
  • Comment la DGFIP a –t- elle réaffecté ces fonds sur ses budgets ? (En effet, la CFDT en revendique l’affectation au titre des promotions des personnels de catégorie B et C) ;
  • Enfin, comment la DGFIP souhaite-t-elle garantir à l’avenir une réelle transparence, s’agissant de ce type d’information ? Vous voudrez donc bien nous informer sur votre sentiment sur cette affaire, et les mesures que vous souhaitez prendre à cet égard.
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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 11:01

Negociation-emplois-nouveaux-droits.JPG

Vrai-Faux.jpgDepuis la fin de la négociation sur la Sécurisation de l’emploi, les analyses incomplètes et les critiques sur la base d’arguments erronés ou de mauvaise foi vont bon train. Le point sur le contenu de l’accord… en dix points.

L’accord signe la mort du CDI


Faux.
Dans la continuité de l’accord Modernisation du marché du travail de 2008, cet accord incite à refaire du CDI la norme. Il cherche à lutter contre toutes les formes de précarité. Ainsi, la taxation des contrats courts ne s’applique pas quand le CDD devient un CDI. L’allègement de charge pour l’embauche de jeunes de moins de 26 ans en CDI, permet une plus grande incitation à l’utilisation de ce dernier.

Les contrats courts abusifs vont coûter plus cher aux entreprises


Vrai.
En 2011,deux embauches sur trois étaient des CDD inférieurs à un mois.Pour pousser les employeurs à embaucher les salariés en contrats durables et pour pénaliser ceux qui abusent des contrats très courts, un employeur devra désormais payer 75 % de plus sur la cotisation assurance-chômage pour les CDD de moins d’un mois et 40 % de plus pour les CDD d’un à trois mois.

L’accord encourage le chantage à l’emploi et permet des baisses généralisées des salaires


Faux.
Jusqu’à présent les accords compétitivité-emploi se faisaient de manière sauvage, parfois en exerçant un chantage sur les salariés. Avec l’accord sur la Sécurisation de l’emploi, ces accords seront encadrés. Cela ne pourra plus se faire qu’en graves difficultés conjoncturelles attestées par un expert. Ces accords seront limités dans le temps (deux ans maximum). Les syndicats signataires devront représenter plus de 50 % des salariés. L’entreprise devra s’engager à maintenir tous les emplois pendant la période de l’accord. Quand elle ira mieux, les salariés devront percevoir le fruit de leurs efforts. Enfin, ces accords ne pourront en aucun cas déroger aux éléments d’ordre public, comme le Smic ou les 35 heures.

Les  employeurs pourront à leur gré forcer les salariés à être mobiles


Faux.
Le texte prévoitqu’un accord collectif doit encadrer les conditions dans lesquelles des mobilités professionnelles ou géographiques peuvent être proposées au salarié par l’employeur, afin de gérer la bonne marche de l’entreprise. Cela ne pourra se faire que si aucun emploi n’est menacé. L’employeur sera tenu de maintenir salaire et qualification.

 

Tous les salariés auront droit à une complémentaire santé


Vrai.
C’est l’une des mesures phares obtenues par la CFDT. Aujourd’hui, presque 4 millions de salariés ne bénéficient pas d’une complémentaire-santé collective. Pour pallier ce manque, toutes les branches professionnelles devront obligatoirement ouvrir des négociations au plus tard le 1er avril 2013. À défaut d’accord, les entreprises devront elles-mêmes négocier un dispositif pour leurs salariés, ou leur proposer une complémentaire-santé prise en charge à 50 % par l’employeur, avant le 1er janvier 2016.

 

L’accord facilite les licenciements économiques


Faux.
L’accord ne modifie pas la définition du licenciement économique. Mieux, il prévoit des conditions plus protectrices d’élaboration des plans sociaux. Dorénavant, l’employeur aura deux possibilités : élaborer un plan social par la négociation avec les syndicats, sur la base d’un accord majoritaire (à 50 %) ; ou bien construire son projet seul et, après consultation du comité d’entreprise, demander une validation auprès de l’administration.
Cette homologation permet de vérifier que les droits des salariés sont bien respectés dans le plan social envisagé. Si ce n’est pas le cas, la procédure est bloquée et les salariés ne sont pas licenciés.
Il s’agit de passer d’une procédure de contrôle a posteriori par le juge (qui se réduit souvent à des dommages et intérêt dans des délais longs, sans empêcher la perte d’emploi), à une procédure de contrôle a priori par l’administration, afin d’éviter les licenciements abusifs.

 

Les représentants des salariés vont siéger dans les conseils d’administration des entreprises


Vrai.
Afin de permettre que les salariés aient leur mot à dire sur la stratégie de leur entreprise, ces derniers participeront désormais à l’organe de l’entreprise qui définit cette politique, dans les entreprises de plus de 5 000 salariés en France ou 10 000 dans le monde. Le patronat n’avait jamais cédé sur cette revendication de longue date des organisations syndicales.

Si une lettre de licenciement présente un vice de forme, elle sera quand même valable


Faux. 
La CFDT s’est vivement opposée à cette mesure que réclamait le patronat. Il voulait remettre en cause les jurisprudences qui considèrent la mauvaise rédaction de la lettre de licenciement comme une violation d’une règle de fond et pas seulement de procédure, ce qui rend le licenciement irrégulier. Aucun article de l’accord ne modifie l’état du droit sur ce sujet.

 

Les temps partiels imposés seront mieux payés et mieux organisés


Vrai.
Le travail à temps partiel est une source de précarité pour de nombreux salariés, majoritairement des femmes, et la répartition des horaires et de la durée du travail est souvent imposée. Six travailleurs à temps partiel sur dix voudraient travailler plus. L’accord prévoit, au plus tard le 31 décembre 2013, une durée minimale de 24 heures par semaine et encadre strictement les possibilités de conclure des contrats plus courts. De plus, les heures qui vont au-delà du temps de travail prévu dans le contrat, seront payées davantage dès la première heure (de 10 à 25 %). Les employeurs devront également mieux répartir le temps de travail des salariés pour permettre à ces derniers de s’organiser.

L’accord constitue une régression du droit du travail


Faux
. L’accord ne revient pas sur le contenu des règles de droit. Il favorise la négociation de branche et d’entreprise. Il permet de sauver des emplois grâce à des accords majoritaires qui pourront encadrer des dérogations temporaires et ainsi permettre aux entreprises de passer un cap difficile sans licencier. En contrepartie des nouveaux droits pour les salariés, l’accord ramène les délais d’action des procédures contentieuses que peuvent exercer les salariés à la moyenne des pratiques.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 16:27
Laurent-Berger-I-Tele-2013-01-14.jpgInvité de i Télé, Laurent Berger a précisé les avancées pour les salariés contenues dans le texte du 11 janvier, sur lequel le Bureau national de la CFDT se prononcera le 17 janvier.

 

 

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 17:58

Bandeau-Intersyndical-copie-1.JPGLes organisations syndicales de la DGFiP ont été reçues par le Directeur général le jeudi 10 janvier 2013.Cette audience faisait suite à la suspension du dialogue social qu’elles avaient décidée dans l’unité depuis le mois de novembre dernier et aux actions engagées tant au plan national, avec notamment la journée de grève nationale du 27 novembre, que locales, autour des CT locaux sur les suppressions d’emplois. Dans leurs propos liminaires unitaires, les organisations syndicales ont dénoncé les choix qui pèsent lourdement sur les conditions de travail des agents et sur la qualité des missions : suppressions d’emplois, réduction du volume des promotions internes, réduction des frais de fonctionnement et dialogue social défaillant. Elles ont réaffirmé le caractère « prioritaire » de l’ensemble des missions de la DGFiP, interpellant le Directeur général sur sa vision de la DGFiP. Elles ont également posé les enjeux en termes de dialogue social pour faire entendre la voix des agents. Elles ont enfin demandé au Directeur général de s’engager sur la défense de la DGFiP et de ses agents face aux choix régressifs qu’ils subissent, sur la prise en compte des revendications qu’elles portent au nom de l’ensemble des agents des finances publiques et sur le dialogue social.


Le Directeur général a tout d’abord affirmé que la DGFiP était « au coeur de la République » et qu’elle était « essentielle pour le redressement économique et social du pays » et que des missions sont « fondamentales ». Il a rappelé le sens de la démarche stratégique engagée par la DG et de ses 8 fils directeurs sur lesquels il estime qu’il y a des « avancées », prenant comme exemples ; les indicateurs (à propos desquels il dit s’inspirer des critiques des organisations syndicales et des agents pour en réduire le nombre et en revoir le caractère contraignant pour les agents), l’accueil, la sécurité (rappelant le « plan sécurité » annoncé par le Ministre du budget), les simplifications (dont il estime qu’elles ont « un impact sur le quotidien des agents »), la tenue des comptes de l’Etat ou encore la lutte contre la fraude (avec les mesures votées fin 2012). Il a déclaré qu’il défendait la DGFiP auprès de ses interlocuteurs (Cour des comptes par exemple) tout en avançant les « contraintes » liées au contexte global. S’agissant du dialogue social, il l’a estimé « essentiel » et a proposé qu’un comité technique de réseau se tienne prochainement sur le dialogue social et la démarche stratégique.


Les organisations syndicales de la DGFiP iront ensemble à ce comité technique de réseau. Elles y défendront une DGFiP « prioritaire » ce qui doit se traduire par des mesures concrètes et immédiates. Elles feront valoir, lors de ce CTR et lors de l’audience qu’elles ont demandé au Ministre du budget, leurs revendications en termes de moyens de la DGFiP (humains et matériels), de reconnaissance des agents (rémunération, plan de qualifications), de conditions de travail et de dialogue social.


Plus que jamais, alors que les « contraintes » évoquées à plusieurs reprises par le Directeur général pèsent de plus en plus lourdement sur les agents et les missions, et alors que les évolutions de la DGFiP se décident actuellement (démarche stratégique orientée, préparation des discussions budgétaires et des moyens alloués aux administrations), les organisations syndicales demandent aux agents de s’exprimer librement dans les « états généraux du Manifeste de l’agent des finances publiques » qu’elles lancent dès mi-janvier afin de faire connaître leurs vécus, leurs attentes et leurs revendications.

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 12:06
La onzième et ultime séance de négociation sur la sécurisation de l'emploi a débouché sur un accord. Le secrétaire national Patrick Pierron, chef de file de la délégation CFDT, a donné un avis positif. Le Bureau national se prononce les 16 et 17 janvier.

Dans quel état d'esprit la délégation CFDT voit-elle s'achever cette négociation sur la sécurisation de l'emploi ?

Les discussions ont été difficiles tout au long de la négociation. Nous avons dû dépensé beaucoup d'énergie pour arracher, pied à pied, des mesures en faveur de l'emploi et des parcours professionnels des salariés. Nous avons finalement débouché sur un texte d'accord ambitieux qui permettra de lutter contre la précarité et de jouer pour l'emploi.

Quelles sont les avancées de ce texte pour la CFDT ?

Nous sommes entrés dans cette négociation avec la volonté d'obtenir quatre points incontournables, que nous n'avons cessé de réclamer depuis le 4 octobre. Nous voulions la généralisation d'une complémentaire santé pour tous les salariés : l'objectif est atteint. Nous voulions acter le principe de la mise en place de droits rechargeables pour qu'il n'y ait pas de perte de droits à l'assurance-chômage en cas de reprise d'emploi : l'objectif est atteint. Nous voulions encadrer le recours aux temps partiels subis, source de précarité, en particulier pour les jeunes et les femmes : l'objectif est atteint. Nous voulions, enfin, un dispositif pour réduire le recours aux contrats courts : l'objectif est atteint.

Nous avons par ailleurs obtenu d'autres avancées : la création d’un compte personnel de formation tout au long de la vie, l’amélioration de la portabilité de la couverture santé-prévoyance pour les demandeurs d’emploi, l’élargissement des possibilités de formation pour les jeunes en CDD, la création d’une prime pour les demandeurs d’emploi en Contrat de sécurisation professionnelle qui arrivent en fin de droits à l’assurance chômage, l’encadrement favorable aux salariés des accords de maintien de l’emploi.

Par ailleurs, la participation des salariés aux conseils d’administration ou instances dirigeantes des entreprises, avec voix délibérative et le rôle accru des instances représentatives du personnel vont permettre aux représentants du personnel d'être davantage associés en amont des décisions.

Cela veut dire que la CFDT va signer l'accord ?

La décision appartient au Bureau national, qui se réunit les 16 et 17 janvier. Tout ce que je peux dire, c'est que l'état d'esprit de la délégation CFDT à la sortie de cette séance est globalement positif.

Propos recueillis par Aurélie Seigne

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 18:34

Invité de France Info à la veille de dernière séance de négociation, Laurent Berger s'est montré déterminé à tout faire pour que les négociations sur la sécurisation de l'emploi se terminent vendredi sur un accord apportant des droits nouveaux pour les salariés.


L'appel au patronat de la CFDT par FranceInfo

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 18:10

 

2013-Voeux-CFDT-Fi-Breizh.jpg

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